Situation absurde [ Pv Anna]

On est toujours responsable de ses actes. Pourtant, parfois ce n’est peut-être pas de notre faute… Peut-être étions-nous au mauvais endroit au mauvais moment, ça se peut non? J’avoue qu’on mérite se que nous semons, je n’ai jamais dit le contraire, mais parfois, on paie pour les erreurs des autres… quoi qu’aujourd’hui, je mérite peut-être finalement ce qui m’arrive. Bref.

Me voici donc ici, dans cette cellule de prison de mon quartier. La poisse! Dans quoi je suis allé me fourrer moi là? Être avec les mauvaise personne, à faire de mauvaise chose, finalement ce n’est pas trop payant. Mais bien sur, comment suis-je aboutit dans cet endroit, où l’on enferme que des fugitifs ou des assassins… Me sauver d’où? De la maison de ma sœur? Pff…Après tout je suis majeur! Et puis, j’ai tué personne…Enfin pas dans se cas si. Ok, j’ai compris, je mets fin au suspense et je vous raconte.

22h30. Je suis bien entendu à l’endroit où vous pouvez me trouver à tous les soirs, sauf exception. Hier soir, je travaillais, remplaçant une fille qui serait supposément malade…Un ITS d’après ce que j’ai pu comprendre… Faut pas croire que tous les hommes sont des sains ma chère Nanette! Faut se protéger pour éviter des choses dans se genre la… Bref. Donc, puisque je remplaçais une danseuse, Anna ne travaillait pas. Nous nous étions arrangés pour avoir nos chiffres en même temps, même si on ne faisait pas le même boulot. Mais bon, on n’avait rien de prévue et la patronne m’a téléphoner. Toujours prête pour me faire de l’argent j’ai donc pas refusé, mais n’allez pas croire que c’était pour rendre service, ce n’est pas mon genre!

Tout sa pour arriver au fait que j’étais sur le stage, dansant sur une musique de… Enfin j’me rappelle pu trop à vrai dire. Une musique sensuelle quoi! Et c’est à se moment là que je l’aperçu. Grand…Fort…Bronzé…Cheveux noir en bataille…Agrr!!! Comment résister! Ce soir, je n’étais pas mandater pour faire des faveurs, mais si moi j’avais le goût de m’amuser, serais-ce un crime? Et bien fallait croire que oui!

2h30. Il était resté dans le bar, me regardant, buvant sa bière. Il ne bougea pas de sa place, me fixant du regard. En général, je détestais se genre de mise à nue, qu’il regarde ailleurs. Mais cette fois, je ne voulais pas qu’il regarde ailleurs…C’était ma cible de la soirée, il serait dans mes filets assez rapidement, dès que je pouvais m’en aller d’ici. J’allais sans doute pas regretter ma soirée si je pouvais la terminer en si bonne compagnie.

3h. Enfin le bar ferme ses portes. J’étais en arrière scène, enfilant rapidement mon jean ajusté et ma camisole noir moulante pour aller rejoindre se type avant qu’il ne file entre mes doigts. À mon grand étonnement, lorsque je retournai dans le bar pour quitter, il était là, toujours assis à sa table, attendant avec un sourire. Parfais! Je m’approchai de lui, d’une démarche lente et sensuelle, avant de m’accoter sur la table lui faisant face. Nous ne dîmes pas un mot, nous regardant un moment dans les yeux. J’en avais envie, lui de même. Un sourire enjôleur aux lèvres, je m’approchai le visage du siens, pour aller déposer doucement mes lèvres sur celle de se beau inconnu. Il répondit sans se faire prier à se petit baiser. Les intentions étaient maintenant clair, ont pouvais aller continuer sa ailleurs. Comme s’il avait lu dans mes pensées, il me prit la main et m’emmena en dehors du bar…

3h30. C’est pas compliqué à résumer. Tous les deux, chez lui, sur sa table de cuisine, les vêtements par terre, telle des animaux à quatre pattes lors d’accouplement. Vous savez, quand c’est bon, faut l’exprimer, et c’était bon alors… Liberté d’expression tout simplement selon moi! Seulement, les locataires du reste du bloc de mon bel inconnu eux, n’étaient pas si d’accord que moi. Et ils ont appelé les flics bandes de casseux de fun! C’est un boeu assez vieux qui vint cogner à la porte de l’appartement, après quelques coïts effectué… Et l’innocent d’imbécile avec qui je venais de prendre mon pied alla lui répondre complètement nu! Ben oui t’aide ta cause toi! Plusieurs bouteilles de forts trainaient par terre, puisque y’avais jamais vraiment de fun sans alcool… Les policiers pas trop contents nous ont interpellé tous les deux, pour outrance et expression exagérer! Non Mais! Et hop, le temps d’enfiler une grande chemise de mon amant du moment, aucun sous-vêtement, et je me retrouvai assise derrière une voiture de patrouille, direction prison. J’en revenais tout simplement pas! Outré! C’est se que je suis!

Il est maintenant 8h30, et enfin, on me permit de passer un coup de téléphone. Le sourire aux lèvres, je composai très lentement les chiffres du seul numéro que je daignai me souvenir. Sa sonne…Un coup…Deux coup…Et la réponse vint. Au son de la voix de ma moitié, je sourit d’avantage, convaincu qu’elle trouverait la situation bien comique.

-Anne…J’ai besoin de ton aide, dis-je d’un ton amusé.

Il se trouve que pour la soirée, je me suis retrouvé tout de seule. Je ne travaillais pas cette nuit-là, tout comme Kimberley, d'ailleurs qui n'aurait pas été censé, mais qui au finale avait répondu à l'appelle. Je ne pouvais lui en vouloir, après tout, s'était son gagne pain et veut veut pas, elle devait m'aider à tenir la maison. Puisque je n'avais rien de prévu pour ce soir, j'avais décidé de prendre une petite soirée tranquille, de repos. Avant que le club vidéo ne ferme, je m'y étais précipité pour louer un film d'horreur. Ouais, c'était tout à fait mon genre l'épouvante! Lorsque je revins à la maison, Kimberley terminait de se préparer. Avant qu'elle ne passe la porte, je lui avais fait savoir combien elle était jolie, avant de lui souhaité une belle soirée. En général, je n'étais pas tellement affectueuse, mais avec elle, je l'étais plus qu'avec n'importe qui d'autre. C'était ma moitié, une très grande partie de moi.

Maintenant seule, j'avais filé à la cuisine et avait fait chauffer un sac de pop corn, extra beurre. Une odeur de fromage monta à mes narines, ce qui me fit rire. Je passai. Je fis couler ce que contenait le sac chaud dans un bol et me dirigea au salon où je mis mon film. Entre temps, j'avais bien sûr éteint toutes les lumières, me plongeant dans l'obscurité totale. Je me couvris d'une couverture et commençai à plonger ma main dans le bol, avalant lentement le maïs salé. Peut-être 30 ou 45 minutes plus tard, stressé par la suite, je sursautai en entendant des coups à la porte. Je posai une main sur mon cœur, soupirant de soulagement, avant d'appuyer sur pause et de quitter le confortable sofa et aller voir qui pouvait bien se trouver là à cette heure si tardive. J'ouvris, sans hésiter.

Un garçon d'environ 16 ou 17 ans se trouvait là, les yeux cerné et l'air totalement dérangé. Son corps semblait secoué. Je ne me doutai pas une seconde du pourquoi se sa présence. Je lui souris calmement et lui offrit d'entré. Toutefois, je ne lui permis pas d'aller plus loin, que sur le tapis où il avait déjà les pieds. Je lui commandai d'attendre là, et me dirigeai au sous-sol où se trouvait mon super «labo». Je savais que ce mec désirait sa coke. Mais je savais aussi qu'il avait atteint sa limite. Rendu à ce stade, il ne différencierait pas la dope de la farine. Et moi, j'allais quand même me faire mon blé. Je remplis un petit sachet de la poudre blanche, entièrement comestible et non toxique et remontai.

Ce crétin ne m’avait pas écouté. Il s'était déplacé pour se rendre au salon. Dans l'arche, je l'observai, il était assit et marmonnait des mots que je n'arrivais même pas à déchiffrer. Il délirait complètement. Soupirant bruyamment, je m'approchai de lui, lui tendant une main vide. Je voulais l'argent avant de lui fournir sa dose. Tremblant, il me donna mon dû. Je comptai rapidement et souri. Je l'agrippai par le col de sa veste et le somma de se pousser maintenant. Je le traînai jusqu'à la porte que j'ouvris et poussai l'étranger dehors. Sans plus, je lui lançai sa farine et refermai à clé. Je serrai les poings, fermai les yeux et respirai un grand coup, ignorant mes pulsions soudaines. Il y avait quelques années déjà que j'avais découvert ce don que ce je possédais, mais j'avais encore du mal à me contrôler. Il fallait que je fasse beaucoup d'effort. Enfin bref. J’en revins à mon occupation d'avant son arrivé...

Il était tôt le matin, lorsque le téléphone raisonna dans la maison. J'étais allongé sur le sofa, m'étant endormit sur la fin du film. Je m'étirai, la sonnerie tonna une fois, et puis deux, avant que je n'allonge le bras et que je n'attrape le combiner sur la table du salon.

- Allo?.. fis-je endormit.

- Anne…J’ai besoin de ton aide.

Je fronçai les sourcils et me redressant, reconnaissant la voix de Kimee. Elle semblait amusée. Mais qu'est-ce qui se passait? Je n'attendis pas longtemps avant qu'elle me dise, brièvement ce qui s'était passé. Kimee était en tôle... Je ne comprenais pas pourquoi s'était elle qui se trouvait là, alors que s'était moi qui jouais avec la loi. Enfin bref. Je lui laissai savoir que j'allais être là bientôt, juste le temps de m'habiller. Je redéposai le combiné et me dépêcha d'aller revêtir mes habituellement vêtement aguichant et trop sexy. J'enroulai un paquet d'argent, qui allait sans aucun doute être utile pour payer la quottions de ma frangine trop pompette. À la porte, j'enfilai mes bottes talons aiguilles qui allaient parfaitement avec ma jupe courte et mon débardeur au décolté plongeant. Un petit coup d'œil dans le miroir juste là, question de replacer mes cheveux et je quittai. Je pris la voiture, ne désirant pas marcher.

Je fus, en 30 minutes, devant la prison où avait été conduite ma sœur. Je me garai sagement et quittai mon véhicule. Sur mon passage, quelques agents tournèrent la tête. J'entendis même les sifflements de certain d'entre eux. Je ne leur portai aucune attention, néanmoins, je souris. J'escaladai les quelques marches et traversai la porte. À l'intérieur, je fus surprise de tout le bruit qui fusait. Heureusement, j'y étais habitué. Je m'avançai jusqu'à l'accueil et demandai pour Kimberley Rask.

- C'est ma soeur.

- Un instant.

Elle pianota sur son ordinateur, moi lui tournant le dos et regardant les alentours. Je fus bien surprise de voir le garçon de hier assit sur une chaise, complètement stone et en très mauvais état. Finalement, je m'étais peut-être trompé de farine? J'eus un rire silencieux, avant qu'on me parle à nouveau.

- Vous devrez payer la somme de $150.00, ensuite elle pourra sortir.

Je fouillai dans mon sac à main, évitant de sortir trop de monnaie, pour ne pas être obligé de répondre aux questions. Je ressortis une somme de cent soixante dollar, n'ayant pas de monnaie, autre que des vingt dollars. Elle me rendit mon dix et je dus attendre que Kimberley soit libérée. Je décidai de l'attendre dehors, où j'irai jouer les aguicheuses encore et encore. Je me rendis à ma voiture, une mustang décapotable rouge, toit ouvert à cet instant vu le beau temps. Je tirai de mon sac à main, mon gloss et me penchai sur le miroir côté conducteur, révélant mon joli derrière au passant. Par le miroir, j'apercevais les curieux, ce qui me fit d'avantage sourire. Je terminai de faire briller mes lèvres et me redressai en faisant un "smack" et j'attendis.

Après ce coup de téléphone passé, l’agent qui me surveillait de près me prit le bras pour me ramener à la cellule. Cette dernière n’étais pas individuelle, nous étions 5 la dedans. Bien sûr, mon beau ténébreux en faisait partie, bien qu’à cause de son insolence d’avoir répondu au flic complètement nu nous ais couté plus qu’un avertissement. Je m’en étais donc complètement désintéressé, malgré tout ses efforts pour gagner mon attention. Dommage, rare était les deuxième nuits, et ce n’étais pas celui-là qui allait faire exception. Il y avait également une femme plus âgée que moi, je dirais dans la trentaine, habillé telle une putain de la rue Ste-Catherine. Elle a du vouloir aguicher l’un de ses policiers mais parce qu’elle n’est pas d’une beauté extrême, même qu’elle aurait besoin de plusieurs retouches, elle se serait fais embarqué. Pauvre poufiasse! Je suis peut-être aguicheuse, je ne le cache nullement, mais faut faire attention avec les flics. Si t’es pas assez belle, essaie même pas! Les deux autres occupants étaient de type masculin. Un jeune adolescent, ou jeune adultes, pas plus de 19 ans, était assis dans un coin, l’air désemparé tel un nerd qui se serais vraiment situer au mauvais moment au mauvais endroit. Il en faisait même pitié. Concentrer sur lui, je ne vis pas le dernier homme d’une quarantaine d’année, s’approcher de moi.

-Dit ma jolie, en sortant d’ici ont pourrais aller faire un tour…

Il sentait le fond de bière à plein nez! Moi j’avais dégrisé, l’alcool n’avais pas l’effet du lendemain de veille sur moi. Je sais que mon habillement n’aide pas, mais il se prenait pour qui celui la? Il allait voir qu’il ne s’était pas prit a moins forte que lui. Je lui offris un sourire aguicheur…

-Je voudrais bien mais…

D’un coup, sans avertissement, je fis un geste vif, allant prendre ses bijoux de famille direct dans ma main, les serrant sans pitié aucune. D’un regard méchant, j’approchai mon visage du siens.

-Je crois qu’en sortant d’ici t’auras pas la force de faire quoi que se soit!

-Mademoiselle Rask!

Faisant mine de rien, je lâchai cet homme, qui était toujours plié en deux, pour me retourner vers l’agent qui venait de m’interpeller. Lui offrant un sourire innocent, je le regardai, attentive.

-Vous êtes libre.

Bon! Une bonne chose de fait! Je tournai un instant le regard vers l’homme, lui offrant un clin d’œil, pour ensuite me diriger vers la porte et sortir de cette infâme cellule. Peut-être y reviendrais-je! C’était amusant finalement…Pour un certain temps du moins. J’ignorai totalement mon amant de la nuit, l’oubliant déjà. Désolé!

Malgré mon habillement pas trop approprié, puisque je ne portai qu’une simple chemise sans rien dessous, je ne fis mine de rien. Me dirigeant vers la sortie du poste. Avant de quitter par la grande porte, je me retournai vers l’Agent qui me suivait depuis mon arrivé. Lui offrant un joli sourire, je le fis s’arrêter en posant une main sur son torse.

-Peut-être nous reverrons nous monsieur l’Agent... peut-être que cette fois, vous ne ferez pas que me suivre…

C’est sur ses paroles que je partie de cette endroit, laissant le soleil s’imprégner sur moi. J’aperçu sans mal la voiture décapotable de ma sœur, qui elle-même jouais les aguicheuse. Cela me fit sourire d’avantage… Les policiers à l’extérieur en étaient subjugués. Se fut pire quand ils m’aperçurent. Et oui, nous étions deux! Et sur le visage de plusieurs d’entre eux je pu apercevoir un état de pur plaisir, de fantasme même. Nu pied, je descendis les escaliers menant au parking, m’approchant de la voiture et ainsi de ma sœur.

-Hey sexy girl…

Côté passager, j’allai glisser ma main sur la banquette arrière, agrippant la ganse d’un sac de voyage. Nous ne savions jamais l’es imprévu qui pouvais nous arriver, nous prévoyons donc toujours des petits trucs, comme par exemple du linge dans chacune de nos voiture et l’avantage d’être pareil, c’est que nous n’avion nullement besoin d’avoir deux différente grandeur de linge. Je pris donc une paire de jeans ajusté du sac, et m’entrepris de le mettre, avant de monter sur le banc du passager sans ouvrir la portière. Agrippant une paire de lunette de soleil accroché au miroir, j’étais prête à quitter cet endroit. Je regardai Anna s’amuser encore un peu avec ses hommes en manques de belles femmes.

"Smack". Je m'étais gentiment redressai au même moment où ma sœur préféré se montrait finalement le bout du nez, en m'interpellant joyeusement. Je l'observai qui contournait la mustang pour aller se vêtir, les sourcils froncé, pas trop longtemps, m'évitant les rides. Je finis par soupirer, sans même la saluer. Je ne comprenais pas comment elle pouvait se retrouver dans de telle situation. Je secouai la tête, geste anodin, et glissai une main sur la portière de la voiture pour l'ouvrir. J'aurais très bien pu imiter Kimberly en sautant par dessus, mais je ne le fis tout simplement pas. De manière élégante, je pris place derrière le volant et fit vrombir le moteur après y avoir mit le contact. Je mis le reculons et appuya sur la pédale d'accélération suffisamment pour pouvoir quitter la place de parking. Tout en remettant le bras manuel en première, je jetai un dernier regard aux quelques agents de police qui étaient encore là. Je leurs offrit mon plus beau sourire, mes yeux illuminé d'une soudaine lueur: J'avais soif. Ce n'était pas le bon moment pour attaquer. Je détournai les yeux, les posant plutôt en avant tout en capturant à mon tour une paire de lunette. Et voilà que nous quittâmes le parking. Les cheveux dans le vent, je pesais d'avantage sur l'accélérateur, freinant néanmoins lorsque nécessaire. Justement la lumière tombait rouge devant nous et je ralentis jusqu'à ce que le véhicule soit complètement immobile. Je tournai la tête pour regarder ma jumelle qui semblait toujours aussi amusé de la situation.

- Veux-tu bien me dire comment t'as fait pour rentrer en tôle?

Bien que nous fussions instinctivement tentées par l'interdit, il fallait aussi savoir trouver un juste milieu. Quoique, je n'avais pas a parler vu mes métiers, si je pouvais les appeler ainsi. Toutefois, je ne m'étais encore jamais faire prendre, du moins pas depuis la majorité. J'étais suffisamment subtile pour ne pas m'attirer les foudres de la loi. Oh, il n'y avait pas vraiment de soucis en ce qui concernait la dope, l'alcool et tout le reste. Ça, je m'en foutais royalement. Ce qui m'interdisais, c'était notre autre situation, notre besoin de nous nourrir, de sans cesse vouloir verser le sang. Nous étions dotés d'une certaine puissance, mais nous n’étions pas invincibles. Une balle en plein tête et s'en était finit. Et donc, si on venait à être confiner pour un temps indéterminé en prison, ce serait horrible! Quel carnage il y aurait la dedans. Mais si on voyait ça d'un autre côté, la population serait débarrassée de la vermine : Pédophile, violeur, voleurs, revendeur. J’aurais enfin le monopole de la place!

- Tu sais qu'tu dois faire gaffe, Kimee. Je ne serai pas toujours là pour surveiller tes arrières.

Je ne lui faisais pas la morale, ce n'était pas du tout mon genre. Ce n'était pas non plus une menace, seulement si on ne faisait pas attention… On ne savait jamais ce que la vie nous réservait. Je préférai ne pas y penser, préférant l'optimiste au pessimisme. La lumière tourna au vert et je repris la route, mes yeux portant une grande attention aux piétons. Peut-être que l'un d'eux seraient partant pour une viré en décapotable en compagnie de deux femmes tout à fait exquises. Je l'espérai. Un coup d’œil à l’heure, je vis qu’il était encore tôt. Tant pis pour la bouffe, il faudrait se contenter de viande saignante pour le moment ou peut-être pas. En y repensant bien... Je tournai à une intersection, tout en informant mon adorable sœur que j’avais une petite commission avant de retourner à la maison. Je finis par me garer en face d’une luxueuse maison. Très chic, mais elle n’arrivait pas à la cheville de la nôtre. Je fouillai dans le coffre à gant, faisant attention de ne pas cogner les précieux genoux de Kimberly et en retira un petit porte monnaie. Je quittai le véhicule et allai à la porte de la maison convoité. Je frappai quelques coups et on m’ouvrit. J’entrai…

Je ne ressortis pas loin de cinq minutes plus tard, essuyant le coin de ma bouche et remontai dans la bagnole. Je passai la ceinture de sécurité et démarrai. Je fis crier les pneus et filai à toute vitesse hors de vu de tout le monde. Un sourire brillait à mes lèvres, mes dents légèrement teinté de rouge. Je venais de gagné de l’argent pour rien et un repas en plus. C’était une très bonne affaire que je venais de faire là. Une tâche rougeâtre attira mon attention sur mon avant bras et je m’empressai de l’essuyer, même que j’allai jusqu’à la licher. J’adorais ce gout vraiment délicieux.

- Dit moi, qu’est-ce que t’as envie de faire maintenant? Demandai-je calmement à ma jumelle.