Mythe ou Réalité?
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Mythe ou Réalité?

Découvrir ce qui est un mythe et une réalité.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
 

 || Gina Lang

Aller en bas 
AuteurMessage
Gina Lang
Mannequin
Gina Lang


Messages : 73
Date d'inscription : 13/04/2010

Feuille de personnage
Monnaie:
|| Gina Lang Left_bar_bleue875/1000|| Gina Lang Empty_bar_bleue  (875/1000)
Liste d'Objets:

|| Gina Lang Empty
MessageSujet: || Gina Lang   || Gina Lang I_icon_minitimeMer 14 Avr - 22:05

| Sur votre Personnage |


Nom : Lang.
Prénom : Gina.
Surnom : À vous d’y voir.
Âge : 22 ans

Statut : Mannequin
---
---
Description physique : Lorsque je ferme les yeux, je m’imagine telle que j’aurais aimé être… Je me souviens, dans mes songes, je détenais une longue et soyeuse chevelure à la couleur du chocolat. J’aimais passer mes doigts fins entre chaque mèche, goutant ce touché si doux. Je m’imaginais aussi me regarder dans la glace et observer mes yeux au couleur du caramel. C’était délicieusement doré. Je battais des paupières. Mes paupières légèrement poudré d’or et de bronze, ce qui mettait mes yeux en valeur. Je touchais ma délicate bouche du bout des doigts, les caressant doucement. Ces lèvres que j’imaginais toujours brillante et parfumé.

J’imaginais un corps svelte, mince et allongé. Un corps parfait, aux courbes minimisé, mais présente. Une peau douce au touché et coloré avec délicatesse. Je ne m’imaginai jamais bien foncé, mais jamais trop pâle non plus. Cuit juste à point. Je m’imaginais toujours vêtu de vêtement chic et très à la mode. Je m’imaginais tout simplement parfaite. Et je devins parfaite!.. Ces rêves que je faisais de moi, j’en vins à les rendre réalités. Je voulais être cette image que j’imaginais de moi, car je la trouvais irrésistiblement belle. Aujourd’hui, mon corps est une œuvre d’art et j’en suis fière et ce malgré tout ce que j’ai pu traverser jusqu’à aujourd’hui. J’adore l’image que je projette et j’espère pour toutes les jeunes filles, qu’elles seront voir la beauté dans toute sa grandeur!..

Description psychologique : NARCISSIQUE. ÉGOÏSTE. INDÉPENDANTE. DIRECTE. Tous ces qualificatifs me vont à merveille. Je m’aime à un point tel que j’en oublie les autres. De là mon côté égoïste. L’indépendance, je l’ai gagné au fil des années. Je ne dépends de personne, je vis ma vie telle que je l’entends. Si je ne la vis pas comme les autres le voudraient, c’est simple : «Va te faire foutre!». Et voilà, mon côté directe sort! Je n’ai pas tendance à mâcher mes mots. Je ne suis timide en rien, vu le métier que je fais, je ne peux exprimer de la timidité.

FORTE. PERSÉCUTRICE. DIRIGEANTE. COLÉRIQUE. Certain croit qu’être qui je suis peut-être très facile. Ce n’est pas toujours le cas. Mais je suis forte, de corps et d’esprit. J’ai tendance à souvent me mettre en colère pour un rien et persécute les autres pour me défouler. C’est ma manière, brutale, de m’exprimer. Trop souvent, je deviens contrôlante. Je voudrais que tout soit fait à ma manière et ce n’est pas toujours le cas, ce qui me met encore plus en colère. Heureusement, je suis FORTE!

SOURIANTE. ENJOLEUSE. RAFINÉ. JOVIALE. Lorsque tout va bien, je suis d’une jovialité! Je souris constamment, révélant mes dents d’une blancheur exceptionnelle. Je joue beaucoup de mes charmes, ce qui attire beaucoup d’homme à mes côtés. Mais je reste néanmoins la «Veuve Noire»… Je suis élégante sous tous les angles. La raffinerie est un mot que j’ai inventé. C’est tout moi. J’ai apprit les bonnes manières et j’en demande autant des autres. La politesse est de mise en ma présence!

FRANCHCE. OUVERTE. DYNAMIQUE. VIVANTE. Voilà, au final, je suis une personne bien ordinaire. Je suis franche, très ouverte d’esprit, malgré mon sale caractère. Je suis dynamique, aime bouger, danser, faire la fête. C’est dans mes gênes. Je déborde de vie. Nous n’en avons qu’une et il faut en profiter au maximum. Oublie le passé. Vit le présent. Demain est un autre jour.
---

Code : O.K. By... Oracle ^^'

Avatar : Kristin Kreuk

|| Clan désiré : Ombre


Dernière édition par Gina Lang le Ven 16 Avr - 18:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Gina Lang
Mannequin
Gina Lang


Messages : 73
Date d'inscription : 13/04/2010

Feuille de personnage
Monnaie:
|| Gina Lang Left_bar_bleue875/1000|| Gina Lang Empty_bar_bleue  (875/1000)
Liste d'Objets:

|| Gina Lang Empty
MessageSujet: Re: || Gina Lang   || Gina Lang I_icon_minitimeJeu 15 Avr - 22:54

---
Histoire :

|| Mes Parents ||

Leena Lang était le nom de ma mère. C’était une personne vraiment spéciale. Elle vivait seule avec sa mère qui était devenu veuve, alors que Leena n’était âgé que de 8 ans. Mon grand-père avait réussit à mettre suffisamment d’argent de côté pour qu’elles puissent vivre pleinement le reste de leur vie et convenablement aussi. Aucune dette et des placements qui leur rapportaient énormément. Ma mère, cependant, était ambitieuse et même si elle aurait pu vivre le reste de ses jours au milieu de tout ce confort, avait en tête d’avoir un métier et de vivre indépendamment de sa propre mère. Du moins, c’est ce qu’elle aurait voulu…

Jaccob, le nom de mon père, était une personne vraiment sympathique. Il était téméraire, certes, mais très respectueux envers la gente féminine. Il vivait avec ses deux parents, qui eux, étaient très sévère. Ils demandaient le tout pour le tout à leur fils. Il faut dire que son père avait fait l’armée de l’air et sa mère était psychiatre. Quel mélange! Bref, tous les deux voulaient le meilleur pour leur fils, mais pour ça, il devait travailler durement. Jaccob venait d’avoir 16 ans. Il avait invité Leena à sortir et elle avait bien sûr accepté cette offre. Ils allèrent manger au resto’ l’adolescente de 15 ans, complètement sous le charme de son cher petit copain. Il était gentil et affectueux envers elle, en plus d’être protecteur. Ces deux là, ils s’aimaient éperdument. Était-ce une amourette? Seul le temps pourrait le leur dire.

Après le resto’ et le cinéma, Jaccob avait raccompagné Leena qui ne voulait pas le quitter. Sur le pas de la porte, ils échangèrent un merveilleux baiser. Leena ressentit soudainement le besoin de se rapprocher de lui. D’officialiser leur relation, en d’autre mot. Puisque Brigitte, sa mère, n’était pas à la maison ce soir là, elle avait décidé de faire entrer Jake. Ensemble, ils partagèrent pour la première fois un moment vraiment… inoubliable et ce, dans tous les sens du mot! Ce fut un moment agréable, ils ne pourraient jamais le nier. Cependant, quelque chose se produisit. Ce qui était censé les protéger, n’avait malheureusement pas tenue le coup. Les deux jeunes gens ne voulurent pas sauter tout de suite à la conclusion, mais dès cette nuit là, ils prirent leur distance par crainte…

|| Nouvelle ||

Le mois suivant cette expérience nouvelle pour Leena, l’angoissa d’avantage. Un retard inhabituel lui lança la puce à l’oreille. Elle avait peur et n’osait en parler à personne. Elle craignait toujours le pire. Qu’est-ce que les gens penseraient d’elle? Et sa mère, qu’en dirait-elle? Et Jaccob? Plus elle stressait, plus elle se sentait mal. Plus elle se sentait mal, plus elle approchait de la vérité. Plus elle approchait de la vérité, plus elle se sentait mal. C’était un cercle vicieux où il n’y avait aucune sortie possible. Sur l’heure du midi, Jake vint finalement à la rencontre de Leena qui était assise à une table, complètement seule. Lorsqu’il déposa ses mains sur les épaules frêles de l’adolescente, cette dernière avait sursauté. Il s’assied à ses côtés et sur un ton des plus rassurant, lui assura d’être présent avec elle pour le teste. Ils iraient, après l’école, à la pharmacie… Leena refusa, disant qu’elle voulait y aller tout de suite. Jaccob ne broncha pas et tout de suite, ils quittèrent la cafet’ pour aller à la pharmacie. Leena acheta rapidement un test de grossesse. Payé, ensemble ils se rendirent chez elle. Sa mère étant absente puisqu’elle rencontrait des amies. Elle déballa le test et… Le passa. Les 5 minutes d’attente furent les plus longues de leur vie. Le temps écoulé, Jake et Leena observèrent sur la boîte quel résultat donnait quoi. || = (+) positif et | = (-) négatif. Tout de suite, Leena se mit à pleurer à chaude larme. Elle n’arrivait plus à se tenir sur ses jambes et s’effondra au sol. Jaccob regarda rapidement ce qui était inscrit et se sentit pâlir et faiblir. Néanmoins, malgré sa faiblesse, il alla enlacer Leena qui avait besoin de soutient, car elle était bel et bien enceinte. Jaccob fit de son mieux pour la rassurer lui promettant être présent pour elle. Qu’il ferrait le nécessaire pour que tout se passe bien.

Ils n’avaient plus le choix. Les deux adolescents devaient apprendre à leurs parents qu’ils allaient devenir parent. Chacun de leur côté, ils annoncèrent la nouvelle. Leena fut vite sortie de l’école. Il n’était plus question qu’elle y retourne. Une fille de son âge, enceinte, était très souvent mal vue et persécuter. Qu’allait-on penser d’el le? S’était la réputation de la famille Lang qui était en jeu maintenant! Quelle folie Leena avait-elle fait. C’était horrible, terrible. Mais il était hors de question qu’ils aient recours à l’avortement. Brigitte interdit à sa fille d’entrer en contacte avec qui que ce soit. Pas même le garçon qui l’avait enfanté. Pour seul compagnon, sa mère lui offrit un chien. Un magnifique toutou, un beagle : Rex.

De son côté, Jaccob eut droit à une réaction similaire. À cette nouvelle, ses parents étaient furieux. Ils entreprirent tout de suite les démarches qui allaient mener leur fils second dans l’armée canadienne. Il voulait faire des folies, eh bien il allait devoir réfléchir la prochaine fois. Il ne termina pas son secondaire 5 qu’il rejoint les forces terrestres. La seule personne avec qui il pouvait discuter de sa situation n’était Leena. Mais à toutes les lettres qu’il lui avait envoyées, aucune réponse ne fut. Qu’en était-il advenu de sa décision. Serait-il père dans quelques mois ou l’oublierait-elle en se faisant avorter? C’est triste, qu’il fit le camp d’entraînement. Lorsqu’il revenait chez lui, pour les vacances, il tentait toujours sa chance en retournant voir celle qui faisait toujours battre son cœur. Mais sans succès. Brigitte trouvait toujours un prétexte pour ne pas qu’ils se voient. Il en vint à abandonné toute tentative…

De son côté, Leena voyait les regards triste de Jaccob et ne pouvait rien y faire. Elle devait obéir à sa mère qui disait vouloir le meilleur pour elle. Ce n’était pas le cas du tout! Les neufs mois s’écoulèrent très lentement. Le ventre bien arrondit de la future maman se durcissait à tous les 5 minutes. Il était temps que la sage femme ramène ses fesses! Leena était étendu sur son lit, accomplissant ses exercices de respiration pour tenter de faire taire son mal. Elle aurait tant souhaité que Jaccob soit auprès d’elle à ce moment. La simple pensée de l’amour de sa vie la fit pleurer. Et du coup, perdre ses eaux. Les contractions, mélanger au mal de cœur, finit par venir à bout d’elle et Leena perdit connaissance.

|| 10 Première Années De Vie ||

Lorsqu’elle retrouva conscience, la journée suivant l’accouchement, Leena n’eue plus mémoire de rien. Que s’était-il passé. Était-ce un rêve? Jaccob était-il présent? Et le bébé? Était-il réel? Le pleure d’un bambin lui fit soudainement réaliser que rien de tout cela n’était un rêve. Elle soupira et quitta son lit, pâle et faible. Mais elle voulait voir son enfant. Elle allait ouvrir la porte de la chambre de sa fille, mais Brigitte l’en empêcha, lui disant qu’elle allait s’occuper de Gina. Gina? Elle avait osé choisir mon prénom? Leena se remit tout de suite à pleurer et une femme se trouvant là, la reconduisit à sa chambre. Doreen Reid, celle qui l’avait si bien reconduit, lui dit qu’elle avait été courageuse d’ainsi offrir son enfant à sa mère. Prise de panique devant cette idée farfelue, Leena s’arrêta subitement. Qu’est-ce que s’était cette histoire ridicule? Pour Leena voudrait-elle donner SON enfant à sa mère? Ça n’avait aucun sens. Ce n’est que plus tard qu’elle put voir sa mère et discuter de ce plan machiavélique.

«- Il était hors de question que je te laisse cet enfant! Lui avait-elle dit hautaine. Compte-toi chanceuse de quand même l’avoir sous le même toit. Mais cet enfant est le miens et non le tiens.
- Mais je n’veux pas! Cet enfant est le miens, et celui de Jaccob. Pourquoi me le prendre?
- Tu dois terminer tes études. Dès la semaine prochaine, tu retourneras à l’école et prendra le programme avancé. Ensuite tu pourras voir à ton avenir. Pour l’instant, tu es une adolescente normale, avec une nouvelle petite sœur, c’est tout. »

Ma première année de vie me sembla des plus ordinaire. En fait, je ne m’en souviens pas vraiment. Étais-je un bébé difficile, ou étais-je un bébé facile? Est-ce que maman était toujours là? Où était-ce toujours Leena que me gardait. Pour être franche, je ne me souviens même pas les 3 premières années de ma vie. Alors je ne m’y attarderai pas. Lorsque j’avais 4 ans, Leena nous quitta pour le cégep. J’en fus bien triste, mais maman m’assura qu’elle était pour revenir nous voir régulièrement. J’avais donc passé par-dessus cette épreuve émouvante pour moi.

Tout au long des années d’études de Leena, je m’étais très bien comporter. Je m’amusais à jouer les petites princesses, m’imaginant déjà très riche, mais surtout, très belle. Même parfaite. Maman me disait que s’était mes rêves d’enfant, que rien n’était aussi beau une fois devenu grand. Mais Leena prétendait le contraire. Que si je désirais quelque chose, je pouvais l’avoir. Mais pour cela, je devais travailler très dur. Le 17 Juin de l’année 1994, je revis Leena. Elle était drôlement vêtue. Maman m’apprit que s’était l’habit des finissants. Je m’étais lancé vers ma grande sœur pour l’étreindre avec force. Je l’aimais énormément. Nous fêtâmes tous ensemble sa réussite. Une fois son job trouvé, Leena se fit de moins en moins présente. Mais je comprenais que s’était pour son travail. Maman vint à lui dire qu’il serait peut-être temps qu’elle se prenne un appartement et qu’elle construise sa propre famille. Chaque fois, Leena se tournait vers moi, me souriait et répondait : «- Mais je l’ai déjà ma famille».

C’était mon anniversaire. J’avais 10 ans aujourd’hui, c’était le 22 Juillet de l’année 1997. Maman et Leena avait préparé une énorme fête en mon honneur. La cours arrière regorgeait de jeu gonflable où je jouai avec mes amis d’école. Il y avait même des poneys, sur lesquels on pu faire un tour. Ce fut fort divertissant. J’allais chercher un verre de jus de fruit pour me désaltéré, lorsque je le vis. Il tenait Leena par la taille et l’embrassait. Je tirai la langue à cette vue ne m’attendant pas là. Cet homme bizarre et au visage sévère, je ne le connaissais pas. Pas la peine d’en tenir compte alors. Leur du repas s’annonça et tout le monde mangea à sa faim, gardant une petite place pour le gâteau. Avant d’en manger, on me distribua mes cadeaux. Maman m’offrit une poupée. Je lui dis merci, malgré mon désintéressement total pour ce jouet. Elle faisait de son mieux. Quand à Leena, elle m’offrit mon premier coffret de maquillage, pour enfant. Il était plein à craqué. Heureuse, j’allai la serrer fort contre moi, s’était ma façon de la remercier. L’étranger qui se tenait tout près d’elle me donna également un cadeau. Surprise, mais curieuse, j’ouvris et ce que j’y découvris me rendit si joyeuse! Une maquilleuse. Miroir, tiroirs, chaise! Tout y était. Je me jetai dans ses bras pour le remercier, alors qu’il m’étreignait en retour.

«- Tu sais ma chérie, papa sera toujours là pour toi, quoiqu’il arrive. »

Quoi? Ces mots me mirent soudainement mal à l’aise. Leena me regarda avec un sourire que je ne lui connaissais pas. Qu’est-ce que cela voulait-il bien dire? Maman s’approcha de moi, me collant à elle et s’adressa aux deux autres.

«- Arrêtez. Jaccob, il est temps que tu partes! » avait-elle craché amer.

Je n’y comprenais rien, mais Leena se baissa pour être à ma hauteur. D’une main, elle tenait celle du dénommé Jaccob et de l’autre, elle caressa ma petite joue. J’esquivai son geste et m’éloigna de maman du coup.

«- Attend, ma chérie, me dit-elle tristement. Revi… ATTENTION !! »

Et plouf! Tout devint noir. Que s’est-il passé? Je ne m’en souviens plus. Je sais seulement que ça ma fait un mal fou. C’était comme si mes poumons étaient en feu. Combien de temps m’étais-je retrouvé dans le noir? Je n’aurais pu le dire. Lorsque j’ouvris les yeux, je constatai avec peur que je me retrouvai dans une pièce blanche. Un étrange son me parvint à l’oreille. J’avais doucement tourné la tête pour voir une machine qui dessinait des lignes. Je toussotai et au même moment, je vis apparaître le beau visage de Leena. Elle me sourit, me disant combien elle était contente de me voir enfin réveillé. Je tentai de parlé, mais n’y parvins pas. Je me mis à pleurer, sans verser de larme.

«- Ne t’inquiète pas, ma puce. Tout redeviendra normal dans quelques jours

Normal? Qu’est-ce qui n’était pas normal et qui devait l’être. Je restai donc cloitrai dans mon lit d’hôpital, n’ayant que pour visite, Leena et l’homme de la fête dont je me rappelais vaguement. N’arrivant pas à parler correctement, je dus écouter en silence ce qu’ils avaient à me dire. Ils m’apprirent ensemble qu’ils étaient mes véritables parents et que ma grand-mère, Brigitte, n’avait pas voulu qu’on me le dise. Je réussis à pleurer à nouveau, cette fois les larmes se faisant chaude. Il y avait si longtemps qu’on me cachait la vérité. Je ne savais pas si je devais être heureuse ou fâché cette nouvelle bouleversante. Durant mon séjour à l’hôpital, je pus tranquillement me faire à l’idée. Maman… Ma vrai maman, s’occupa de moi comme elle le pouvait. Son rôle d’infirmière faisait en sorte qu’elle pouvait intervenir sans mal. Même si elle n’aurait pas du. Elle avait exigé d’être auprès de moi pour toute intervention possible. On me passa plein de testes diverses. Après ma chute dans la piscine, ma tête fracasser sur le rebord et ma presque noyade, il y avait des chances que je ne retrouve plus l’usage de tous mes sens ou de tout mon corps. J’avais peur, mais maman me répétait toujours :

«- Tu as l’étoffe de ton père. Tu es forte et tu n’abandonne jamais

|| Nouveau Départ ||

Elle avait raison. Grâce à elle, après deux mois d’hospitalisation, je finis par sortir. J’arrivais à entendre, voir, parler, toucher. J’arrivais à marcher, courir et sauté. J’étais redevenu une enfant normal, avec les cheveux en moins. Car oui, j’avais eue droit à une opération. Et t’en qu’à perdre une partie, aussi bien tous les perdre. Maman continuait de me dire que j’étais sa petite princesse. Son rayon de soleil. Que j’étais belle comme tout. C’était encourageant. Papa, de son côté, m’appelait son petit trésor. J’étais leur amour et eux le miens. Maman avait finit par quitter la maison familiale où j’avais passé mon enfance. On trouva une maison à l’orée de la ville et on s’y installant en quelques semaines. J’étais heureuse. Je me sentais revivre. Avec grand-maman Brigitte, je n’avais pas cette dynamique que j’avais avec mes jeunes parents. Ils étaient formidables. Je n’aurais pas pu rêver mieux.

Ce nouveau départ que j’entreprenais avec eux, m’enleva un poids que j’avais eu sur les épaules. Je retournai à l’école, je retrouvai tous mes amis qui me posèrent multiple question. Pas seulement sur mes vrais parents, mais aussi sur la chute que j’avais fait et dont ils avaient été témoin. Je pris le temps nécessaire pour leur expliquer que tout allait très bien malgré les difficultés. De retour à l’école, je retrouvai ma mère qui m’attendait, le souper déjà fait. Maintenant que j’étais complètement dans sa vie, elle avait réussit à avoir un meilleur horaire de travail, ce qui lui permettrait de passer du temps avec moi, en temps que mère et non en temps que sœur. Le souper était sur le feu et papa allait bientôt rentrer. Il avait une réunion pour le boulot. Maman m’aida à faire mes devoirs, auxquelles j’excellais. J’étais brillante comme elle, qu’elle me disait.

«- Tu feras un mannequin intelligent, chose rare, ma puce

J’avais souris, heureuse qu’elle me dise ces mots. Ça m’encourageait. Depuis que nous étions dans la nouvelle maison, maman faisait tout pour m’aider à réaliser mon rêve. Elle avait fait installer, au sous-sol, une plateforme sur laquelle je pourrai m’entraîner à marcher comme un vrai mannequin. En plus des lumières qui se dirigeaient toutes vers moi. M’enfin. Je terminai mes devoirs au même moment où papa revint. Pendant le souper, il nous apprit qu’il devait repartir. Que son unité avait besoin de lui pour une mission de paix. Il devrait partir pour une année complète. Je me sentis triste d’apprendre ceci, mais je savais que s’était son devoir. Grâce à lui, peut-être la terre finirait-elle par vivre en harmonie.

|| Ça pu la mort… ||

Voilà maintenant 5 ans que je vis avec mes parents biologiques. Je passai énormément de temps avec maman, quand à papa… Il était souvent partit pendant un long laps de temps. J’étais revenu de l’école et était monté à ma chambre pour faire mes devoirs. Le téléphone sonna et je répondis. Une voix grave, mais triste, demandait à parler à ma mère. J’allai porter le combiné à maman et à peine répondait-elle qu’elle le laissait tombé et s’effondra. Je pris l’appareil et l’homme à l’autre bout du fil s’excusait.

«- Que se passe-t-il? Avais-je demandé passible.
- Le Sergent Anderson est tombé au combat…»

À mon tour je laissai tomber l’appareil qui éclata en mille morceaux sur la dalle. Tranquillement, je m’agenouillai au côté de maman et la serrai dans mes bras. Je ne pleurai pas. Il avait fait de son mieux et quelqu’un avait finit par le tuer. C’était triste. J’étais triste. J’avais mal. Mais je ne réagis pas. Je ressentis une forte haine. Une haine contre ses autres qui éprouvaient le besoin de tiré sur toute personne sur leur chemin.

Les jours qui suivirent furent des plus émouvants. Le corps de mon père fut importé, avec la plus grave délicatesse et sagesse. Le corps d’un soldat était aussi précieux que l’or des pirates. Ils faisaient toujours très attention pour que rien ne lui arrive. Les funérailles eurent lieux peu de temps après. On prit une demi-journée à lui rendre hommage. Je me sentis très malheureuse de ne pas avoir plus de chose à dire à son sujet.

«- Mon père est un homme brave. Il est généreux et aimable. Il veut toujours le bien des gens. J’aime mon père, peu importe où il est aujourd’hui

Rien de plus. J’avais regardé sa photo, lui envoyant un dernier baiser soufflé. Je sentais mon cœur se déchirer au fur et à mesure que son cercueil rejoignait la profondeur de la terre. Je retins mes larmes, alors que tout le monde autour de moi les déversait. Les gens nous souhaitèrent, à ma mère et à moi, toute leur condoléance. On les remerciait. Plus tard, ma mère partie, alors que moi je restai encore. Je vis la tombe de mon père se remplir de terre et lorsqu’il fut à ras-bord, j’y déposai une dernière fleur, une jonquille.

«- Je t’aime, papa

Je décidai qu’il était temps que je parte. Je levai les yeux. Ils se posèrent sur une statue plus grande que nature. Le regard qu’elle me jetait était terrifiant. Je déglutis et tournai les talons, pour entrer en collision avec un étranger. Je reculai d’un pas, le regardant de haut en bas. Qui était-ce donc?

«- Vous êtes un ami de mon père, ou un collègue? Demandai-je.
- Non. Je venais pour toi, Gina.
- Pourquoi, moi ?
- Suit-moi, on va parler un peu

Devais-je, oui ou non, le suivre? Il me paressait un peu trop étrange pour que je le suive. Mais la curiosité me tiraillant, je décidai de l’accompagner. Contrairement à ce que je pensais, on marcha dans le cimetière, longtemps. Il m’expliqua qu’une guerre mondiale était sur le point d’être. Comme si je ne le savais pas! Il continua sur sa lancer, m’apprenant que d’autres races, autres que celle que l’on connaissait, existait. Et c’était contre ces races que mon père se battait?

«- Ce n’est pas impossible. Il y en a partout. Et ils ont tendance à mettre tout en l’envers là où ils se trouvent

Il m’avait parut très convaincant. Il poursuivit en me disant que je pourrais continuer le travail de mon père, mais dans une autre unité. Une unité secrète et connu de très peu de personne. Moi, Gina Lang, pourrait devenir l’un de ces membres. Devenir soldat et faire honneur au père que je n’avais pas eue la chance de connaître en profondeur. C’était plutôt tentant. Il me permit de réfléchir à cette offre, toutefois, en gardant le secret. Je n’avais aucun problème avec ça. Il disparut si rapidement, que j’en devins soudainement perplexe. C’était presque épeurant. Je retournai à la maison rejoindre maman qui aurait sans doute besoin de moi.

Durant les jours qui suivirent, je réfléchis à la proposition de l’étranger. J’étais à l’école, le dernier cours de la journée s’annonçait. J’avais hâte de sortir de là. Je n’avais pas réussit à me concentrer de la journée, n’éprouvant aucune plaisir aujourd’hui. J’aurais pu ne pas venir, car mes profs’ comprenaient parfaitement mon état d’âme, mais pour être franche, je me sentais plutôt bien, si ce n’était cette histoire de race. La cloche retentit dans tout l’établissement. Je refermai mes cahiers et livres et quittai la classe de biologie. Je me rendis à mon casier où je fis mon sac que je finis par déposer sur mes épaules. Je quittai l’école secondaire, décidant de marcher, plutôt que de prendre l’autobus. De toute manière, je n’avais pas l’intention de rentrer à la maison tout de suite. Je marchai donc sur les trottoirs, avec l’intention de me rendre au cimetière. Je n’avais pas eu le temps de demander où rencontrer l’homme, donc j’allais me tenter là où je l’avais rencontré la première fois. Et j’en profiterai pour aller voir la tombe de mon père.

«- Vous vous êtes décidez, demoiselle? M’apostropha un homme qui me fit sursauter.
- Heu ! Quoi? Fis-je surprise.»

Je ne l’avais pas du tout vu venir. D’où sortait-il au juste? Il n’y avait pas personne sur les trottoirs et pas de bâtisse non plus. C’était trop bizarre et je dus faire taire mon angoisse à nouveau. On discuta un peu de tout et de rien. J’avais l’étrange impression qu’il m’analysait.

«- Dave. Je m’appelle Dave Graham.
- Gi…
- Je sais, Gina Lang, me coupa-t-il.
- Vous auriez pu au moins me laisser terminer. Que connaissez-vous d’autre à mon sujet ? m’empressai-je de demander.
- Hm. Vous êtes une adolescente solide. Vous êtes charmante. Je pourrai très certainement vous aidez à devenir mannequin. C’est bien votre rêve, n’est-ce pas

Wow! Il connaissait tout sur moi? Ce Dave, il devait sans doute travailler avec mon père. Sinon, il le connaissait. Sans quoi, comment pourrait-il connaître jusqu’à mes secrets les plus profonds? Je n’y comprenais rien. Mais le fait qu’il me propose de m’aider à accomplir ce rêve que je chérissais, me tentait plus encore, que de faire partie de cette unité secrète dont il m’avait parlé. Sur le champ, j’acceptant, le faisant promettre de me rendre la plus célèbre de tous les mannequins. Ce qu’il fit. Il me conduisit au cimetière, jusqu’à l’ange déchu. Il prononça des paroles que je n’arrivai pas à déchiffrer et la statue bougea, provoquant un léger tremblement de terre. Des escaliers se présentèrent à nos pieds et il m’invita à le suivre. Dès que franchit cette espace, l’ange bougea de nouveau, refermant l’entrée secrète. À tentons, je descendis prudemment les marches de pierre. Je n’arrivai plus à voir l’homme qui jusque là avait été devant moi. Je me sentis, soudainement, très seule. Je voulus m’arrêtai, mais j’avais l’impression que si je faisais ça, quelque chose de nuisible allait se produire. De plus, ma curiosité prenait de nouveau le dessus et je poursuivis ma descente, jusqu’à enfin voir un peu de lumière.

Ce qui s’offrit à moi me surprit énormément. C’était loin d’être ce que je pensais ; semblant de cachot poussiéreux, toile d’araignée, cercueils. Quoique d’un autre côté, je m’attendais à un lieu où les technologies la plus récente regorgeait, mais non plus. En fait, le sous-sol du cimetière ressemblait plutôt à une grande maison. Une très grande maison, voir un manoir. Bref, c’était magnifique. J’avançai tranquillement, et entendit le crépitement d’un feu. Je traversai une arche pour entrer dans un salon. C’était classe et la décoration était classique. Divan de cuire, table de bois massif. Moquette de poil d’ours ou de tigre. Je sursautai de nouveau en voyant Dave sortir du mur. Je faillis faire dans ma culotte tant je ne m’attendais pas à une chose comme ça. Main appuyé sur le cœur :

«- Comment faites-vous ça? Lançai-je presque jalouse, mais aussi très effrayé.
- Ne t’inquiète pas à ce sujet. Si tout va bien, tu auras dans quelques années, cette capacité toi aussi.
- Vraiment?
- Oui. Bon, passons au chose sérieuse maintenant

Ah oui! Les choses sérieuses. Il m’invita à prendre place sur l’un des divans, ce que je fis tout de suite. Il se mit à me parler de mes projets. Les yeux grands ouvert, je commençais à regretter ce que je venais de faire. Dave m’apprit que je serais, en quelque sorte, son apprenti. Et ce que je devrai faire? Tuer des gens pour lui. Ceux qui étaient nuisible. Ceux qui gâchaient tout. Ceux qui empêchaient la paix dans le monde. Il avait bien choisit ses mots, celui-là. Mon père s’était battu, avait tué des gens lui aussi. Mais toujours avec l’intention de rendre le jour meilleur. C’était ce à quoi servait cette unité. Dave se leva de la chaise où il s’était assit et passa derrière moi en moins de deux secondes. Il déposa un doigt sur mon épaule et je sentis une profonde douleur parcourir tout mon corps. Je me mis à crier, voulant me courber. Mais la poigne qu’il m’offrait, m’empêchait tout mouvement. Je ne pouvais que crier et endurer le mal qu’il m’affligea. Quelques secondes s’étaient écoulées, mais cela me parut comme de longues minutes. Lorsqu’il perdit le contact avec moi, je pus me plier en deux, menant une main à mon épaule où je sentais une intense brûlure.

«- J’ai crut comprendre que tu aimais les jonquilles, lâcha-t-il comme si de rien n’était.»

Je glissai la manche de mon vêtement, révélant mon épaule où je vis, comme une tâche de naissance, en forme de fleur. Une jonquille plus précisément. Je lui jetai un regard méchant et douloureux. Il me sourit. Je ne comprenais pas à quoi ça servait de m’avoir fait autant de mal.

«- C’est comme un GPS. Je saurai toujours où tu es. En retour, lorsque je serai près de toi, tu ressentiras une minime douleur. Une infime brûlure. Mais tu verras, à la longue, tu t’y habitues.
- Est-ce obligatoire?
- Évidemment! Sans quoi, tu pourrais nous trahir.
- Je ne connais rien de votre monde à vous. Comment pourrais-je tuer ceux que je dois tuer?
- Assassiner. Pas tuer, on dit Assassiner… Mais…
- C’est pareil pour moi!»

À peine exprimai-je mon opinion que je sentis la brûle me chauffer la peau. Je sus alors que Dave avait le contrôle sur moi. Si je faisais quelque chose de mal, il pouvait très bien me corriger. Je me tus, mais gardai les yeux rivé sur lui. Je n’allais pas me laisser rabaisser aussi facilement. J’étais forte, j’avais l’étoffe de mon père. Il poursuivit ses explications en me disant que s’était lui qui allait me donner les informations nécessaires pour que j’accomplisse ma mission. Il poursuivit en m’énumérant les races et leur caractéristique. Il m’apprit également que je détenais des particularités que des humains normaux ne possédaient pas. Ça je le savais! Mais il s’arrêta là. Il me dit également que j’aurais droit à un entraînement intensif pour apprendre à manier l’arme légendaire des Iräkïns, car c’est ce que j’étais, une Iräkïne. Il quitta de nouveau son siège et se dirigea vers une commode sur le mur Ouest de la pièce. Il l’ouvrit et en ressortit une tunique rouge sang et une longue arme. Il me somma de me lever et de m’approcher. Ce que je fis sans hésiter. Il me tendit le vêtement et le katana qui se trouvait encore dans son étui.

«- Essais les

J’obéis de nouveau. J’enfilai la longue tunique rouge. Elle était de la bonne grandeur. C’était à croire que l’uniforme prenait automatiquement la taille de la personne qui la portait. Je plaçai le katana là où devait être et Dave m’amena devant une glace. Je me regardai, faisant la grimace.

«- Cette couleur ne me va pas du tout.
- Soit patiente

Il m’enfila mon capuchon et voilà. J’étais officiellement une Iräkïne. S’était léger et plutôt classe. J’avais de l’allure, malgré la couleur. J’aurais préféré du noir. Mais bon, je n’avais pas le choix. Dès ce jour où je m’étais regardé dans la glace, je devins un assassin. En plus de l’école et ma mère dont je devais m’occuper, je devais trouver le temps de rejoindre Dave pour mes entraînements. En quelques mois, je devins une vraie experte. Je savais manier la lame avec habileté et agilité. Certes, avec les années, j’allais m’améliorer et je ne demandais que ça.

|| Le Commencement ||

J’eus ma première vraie mission, j’avais 16 ans. Une année après le décès de mon père. Je partis, aussi vive qu’un fauve et ne revins que beaucoup plus tard, très ecchymosé. J’étais loin de me douter qu’assassiner un être d’une autre race aurait été si difficile. Mais j’en étais finalement venu à bout. Dans le manoir, je m’étais assis devant le feu, retirant la capuche qui jusque là avait caché mon visage. Mes vêtements étaient déchirés à de nombreux endroit. Je finis donc par la retirer complètement. Même les vêtements que je portais en dessous étaient gâchés. Je soupirai et quittai le divan pour aller à la salle de bain. Ouais, il y avait une salle de bain sous terre. En fait, plus une source qu’une véritable salle de bain. Lorsque j’y fus, je plongeai les mains dans la source à la température parfaite et m’aspergeai le visage. Le sang coula sur mes doigts et par terre. La peau me brûlait, mais je tins le coup. Sans oublier la brûlure qui annonçait l’arriver de Dave.

«- Tu étais beaucoup trop confiante. Tu as encore beaucoup à apprendre, Gina.
- J’ai pas besoin qu’on me fasse la morale, avais-je craché.»

J’eus droit, pour la enième fois à la torture, encore plus douloureuse à chaque fois que je manquais de respect à mon maître. Je me pliai en deux, avant qu’il ne cesse son petit manège. Je lui jetai un dangereux regard, mais il me prévint silencieusement de ne pas recommencer. J’abaissai finalement les yeux continuant de me nettoyer. Je retirai mon chandail, gardant mon soutient gorge. Dave surprit, se retourna, par respect pour moi. J’eus enfin un sourire.

«- Tu… Hm. Tu dois toujours analyser la situation dans laquelle tu te trouve. Être patiente et te tenir prête. Toujours être aux aguets, parce qu’ils peuvent ne pas être seul.
- Je sais. Je me reprendrai pour le prochain coup.
- N’oublie pas que tes missions seront toujours plus difficile.
- Je sais aussi. Je suis prête.
- D’accord.
- Et quand m’aiderez-vous à devenir mannequin? Voulu-je savoir.
- Justement, tu as une entrevue Lundi matin

Cette nouvelle me fit sourire, mais lorsque je j’aperçus mon visage déchiqueté je me sentis devenir rageuse. Comment pourrais-je devenir mannequin si mon visage était cicatrisé.

«- Ne t’en fait pas pour ça. Suit moi, maintenant

J’enfiler mon chandail tâché de mon propre sang et chancelante je suivis Dave qui me conduit jusqu’au devant d’une énorme porte. Je fronçai les sourcils, sentant une intense chaleur qui provenait de son derrière. Mais qu’est-ce que s’était? Il prononça encore des mots que je ne pus retenir et les deux portes d’acier s’ouvrirent. La lumière apparut si brutalement, que je dus fermer et cacher mes yeux avec mon bras. Ce fut intense! Je tentai d’ouvrir un œil, essayant de m’habituer à la luminosité de ce lieu, incapable, j’accrochai Dave qui me tira vers… ça!

«- Ouvre les yeux.
- Mais vous êtes fou! Je n’ai pas envie de perdre la vue.
- Fait moi confiance

J’hésitai, mais ouvrit finalement. Étonnement, la clarté devint moins intense, même qu’elle semblait presque totalement disparut. C’était bien étrange tout ça. Dave disparut dans le sol, me laissant en plan. J’aperçus d’autres Ombres autour du trou auquel j’étais également. Tous me regardaient étrangement. Je roulai les yeux, agacé et sans savoir ce que je devais faire. Je me penchai légèrement vers l’avant. La lumière provenait de là, mais pourquoi était-elle moins intense maintenant? Je levai les yeux pour voir une espèce de miroir. En fait, s’était comme une bassine d’eau collée au plafond. Étrange.

«- Ce sont des cristaux.
- Ah

Dave me tandis un flacon que j’observai d’un drôle d’œil. C’était liquide et brillant. C’était, on aurait dit, de l’eau, mélanger avec de minuscules pépites d’or, en plus du rayonnement du soleil, moins intense.

«- Avale-le.
- O.K

Je débouchai le flacon et avala d’un trait le liquide sans saveur précise. Ce n’était pas dégoutant, mais pas non plus savoureux. Je me sentis un peu étourdit, avant de me sentir complètement débordante d’énergie. Je passai une main sur mon visage pour constatai avec joie qu’il était redevenu normal. J’avais encore mes chances. J’enlaçai Dave pour le remercier de se miracle. Les autres Ombres se mirent à rire et Dave me repoussa vivement. Je me souvins alors d’une règle. Aucune affection entre maître et apprentis. Je me décollai sans être offusqué, mais je ne m’excusai pas. On repartit.

Le Lundi matin, je séchai les cours pour me rendre au studio. On me fit me maquiller, m’habiller et défiler. Ils me trouvèrent fonceuse, confiante, vivante et surtout, parfaite! J’avais toujours sut que j’étais fait pour se métier. On me donna mes prochains rendez-vous. Je vins à chacun d’eux. Maintenant, je devais mélanger, cours, unité secrète et mon nouvel emploi. J’étais épuisé, mais je ne le laissai jamais paraître. Malheureusement, à un moment mon corps me mit un STOP! À l’école, pendant la pause d’avant-midi, je perdis connaissance à bout d’énergie. On me conduit à l’hôpital.

«- Gina… soupira maman qui était à mes côtés.
- Désolé maman. C’est la fatigue

Il fallait que je tombe sur son quart de travail. C’était bien, non? On me fit passer une batterie de teste pour en conclure que je faisais une mononucléose. On m’obligea au repos, mais je n’avais pas envie de me reposer. J’avais trop de chose à faire. Et justement, maman me dit que c’était à cause de toutes ses choses que j’étais malade. Je revins à la maison, maman ayant prit deux semaines de vacances pour s’occuper de moi. Elle me traita au petit ange. J’avais téléphoné au studio pour les prévenir que je ne pouvais pas sortir, vu mon état de santé. Quand à Dave, je n’avais aucun moyen de le joindre. Et justement, il apparut trop facilement dans ma chambre.

«- Mo…
- Je sais. Mononucléose.
- Comment fais-tu pour être au courant de tout?
- Je suis un Ombre, ne l’oublie pas

J’en vins à croire qu’il m’espionnait. Donc, chaque fois que je me sentais observé, s’était lui qui était dans les parages. Je roulai les yeux et me calai plus profondément dans mon lit, lui tournant du coup le dos. Il ne m’en voulait pas de ne pas être présente quand je le devais. Mais il m’annonça que j’allais devoir me rattraper. Donc, dès que j’irais mieux, je devrai faire deux fois plus de boulot. C’était le prix à payer.

«- Eh là! Si tu veux pas que j’me tape une autre Mono, faudrait peut-être me lâcher un peu! Laissai-je tomber.»

Je m’attendis à être torturé, mais je ne sentis rien. Bizarre. Je me tournai pour le regard, sourcils arqué. Il me sourit. Dave s’approcha doucement de moi, alla même jusqu’à s’agenouillé. Je ne l’avais jamais vu faire ça encore. Il tendit la main vers moi et caressa avec douceur ma joue pâle. Je le regardai, sans savoir quoi faire ni quoi dire. Mais qu’est-ce qu’il faisait celui là? Mon cœur fit un tour dans ma poitrine…

|| L’Interdit ||

Je savais qu’en faisant ça, on désobéissait aux règles instauré, mais il avait été si invitant que je n’avais pu faire autrement. Dave m’avait embrassé pour la première fois, alors que j’étais encore malade. Depuis, on se voyait quelque fois, toujours dans le plus grand des secrets. C'était difficile par moment, car il restait avant tout mon mentor et il devait me corriger lorsque je ne faisais pas les choses correctement. Malgré la douleur qu'il m'infligeait, il y allait avec une telle délicatesse que je ne pouvais lui en vouloir. Je sais, s'est plutôt contradictoire comme présentation, mais s'était ainsi quand même. Je n'avais pas dit a maman que je voyais quelqu'un. Elle serait tombé raide morte en apprenant que je fréquentais un homme 10 ans plus vieux que moi. Dave avait 26 ans et moi, 16. C'était considéré comme de la pédophilie, ce qui était illégale. Mais je l'aimais éperdument et s'était réciproque.

Deux années passèrent, voilà que j'atteignais enfin mes 18 ans. Je devenais majeure. C'est aussi durant cette année là que je partageai, pour la première fois, mon lit avec Dave. Jusque là, on s'était contenter de baisers, de caresses, sans plus. Maintenant que j'étais adulte, s'était différent. Oh! Il ne faut surtout pas croire que notre relation était permise. À ce propos, s'était ferme : Aucun Ombre ne pouvait fréquenter un Iräkïn. Dave, tout comme moi, n'avait pas le droit de fréquenter un apprenti, peu importe lequel. Je ne comprenais pas réellement cette règle, mais je ne pouvais pas la discuter. Enfin. Un soir, nous avions décidé, lui et moi d'aller manger dans un petit resto' sympa et peu fréquenté par les gens de la haute société. Nous aurions donc peu de chance de rencontrer d'autres Ombres trop curieux. Durant l'heure du repas, Dave me dit qu'il avait une nouvelle géniale à m'annoncer. Si seulement ce que moi je devais lui annoncer était géniale.

«- D'abord, tu as ton premier vrai défilé publique à Montréal le mois prochain. C'est pour la nouvelle lingerie fine de Dugguchi. Et ensuite, je t'annonce que tu pourras, officiellement devenir Ombre dans moins d'une semaine. J'ai parlé de toi au conseil et leur ai apprit que tu étais très doué, finit-il tout souriant.
- Oh. C'est vraiment super, fis-je faussement. Moi aussi j'ai quelque chose à te dire, Dave.
- Tu n'es pas dans ton assiette. Ça ne va pas? Qu'est-ce qui se passe, Gina?
- Je suis enceinte, lançai-je brutalement.»

Je m'attendais exactement à cette réaction. Il déposa les coudes sur la table toujours vide et cacha sa bouche. Il était silencieux. Je me doutais qu'il était surprit et peut-être dérangé face à cette idée. Si lui ne l'était pas, moi je l'étais totalement. Je n'arrivais pas à concevoir le fait que je portais déjà en moi un petit être, si on pouvait le qualifier ainsi. En fait, je n'étais qu'à mon premier mois, il me serait donc facile d'avorter s'il ne souhaitait pas cet enfant. Quand à moi, je ne savais pas ce que je voulais.

«- C'est impossible... lâcha-t-il dans un murmure.
- En fait non... On a tout de même fait l'amour, lui dis-je à mi-voix.
- Non, je veux dire. C'est impossible que j'ais pu concevoir. Je suis un Ombre et toi... »

Il s'était soudainement tut, ses yeux s'arrondissant. Je le vis s'appuyer dos contre le dossier de la chaise. Il me dévisageait étrangement, ce qui finit par me faire rougir. Il m'observait de manière obsessive, je ne l'avais jamais vu dans un tel état. Je passai une main maladroite dans mes cheveux, évitant ses yeux caramel.

«- Tu es encore humaine... finit-il par souffler.
- Iräkïne, en fait, me permis-je de corriger.
- Je sais, mais tu n'es pas encore Ombre. Tu as donc la capacité de concevoir, malgré mon rang.
- Quoi? Je ne suis pas sur de comprendre.
- Deux membres de mon espèce ne peuvent avoir un enfant. Mais puisque tu n'es pas encore transformé, tu... On peut toujours avoir un enfant

Ah! Je comprenais maintenant. Du moins, je comprenais l'essentiel. Je vis soudainement son expression changer du tout au tout. Il avait passé de la crainte à la joie. Un large sourire s'accrochait à ses lèvres. Il vint chercher mes mains, les caressant avec tendresse.

«- Je suis si heureux de cette nouvelle!
- Ah oui?.. dis-je incertaine.
- Tu ne l'es pas?
- Je ne sais pas. Tes semblables ne trouveraient pas louche cette histoire? Même si je devais accoucher après ma transformation... Ils finiraient par savoir que cet enfant vient de toi.
- Possible, mais à ce moment, il sera trop tard pour la punition.
- Tu en es certain?
- Fait moi confiance, Gina»

Je décidai de lui faire confiance. Jusqu'à présent, chaque fois qu'il m'avait dit ces trois mots, il avait toujours eu raison. Je ne vois pas pourquoi ça n'irait pas cette fois. Nous mangeâmes donc à notre faim et quittèrent le restaurant, allant se promener sous les étoiles, bras dessus, bras dessous. J'étais bien avec lui. Même très bien! Je voulais passer le reste de mes jours avec Dave, je savais qu'il s'occuperait très bien de moi.

[...] Le Jeudi de cette semaine-là, on me convia au sous terrain. Après la rencontre avec mes patrons du studio, je pris tout de suite la direction de l'antre secret des Ombres. J'étais de très bonne humeur, car je savais ce qui m'attendait. Faisant certain que le cimetière était vide, j'entrai par l'entré secrète et descendit jusqu'au grand salon. Dave m'attendait, lui aussi souriant, fière de moi. Évidemment, on ne s'embrassa pas. On devait rester très discret, surtout alors que nous étions tout près de notre but. Il me dit d'enfiler un habit pareil à celui que j'avais du mettre à mon premier jour ici. La seule différence était que la tunique était noire, plutôt que rouge. Je le regardai, un sourire moqueur aux lèvres.

«- Je t'avais dit d'être patiente. »

Je me retins de lui tirer la langue et enfiler le vêtement. À cette suite, il m'amena jusqu'au cratère, là où ils puisaient leur énergie. Et aussi là, où Graham m'avait déjà conduit pour me guérir de mes blessures. La lumière fut tout aussi éclatante lorsque les portes d'acier s'ouvrirent. Mais je réussis à garder les yeux grands ouverts et tout s'atténua. Je constatai rapidement tout le monde qui se trouvait autour du grand trou. Les Ombres d'autre fois. Saviez-vous que ces créatures pouvaient vivre plus de 100 ans? M'enfin. Dave enfila son capuchon et me tint par le bras pour me conduire jusqu'au bord du cratère. Il ne m'avait jamais parlé de ce rituel et si j'avais sut, sans doute n'aurais-je jamais accepté d'y participer. Je regardai en bas, ayant soudainement le vertige. J'évitai donc de regarder plus longtemps. Dave me murmura de me retourner, ce que je fis. Devant moi se trouvait un autre Ombre, sans son capuchon. Il était d'une beauté... WOW! Ses cheveux blond, ses yeux bleus et sa peau réfléchissante.

«- Gina Lang, nous avons écouter la voix de votre maître. Dave Graham a affirmé que vous étiez prête à franchir l'étape de la mort...»

De la mort? Quoi? Hein? Mais qu'est-ce c'était cette histoire? Je jetai un rapide coup d'œil à Dave qui ne me regardait pas. Mais... Mais je ne voulais pas mourir! Ah! Peut-être qu'au fond, s'était que je devais tuer quelqu'un? Je préférais cette idée plutôt que de mourir. Terrifié comme jamais, je continuai d'écouter, d'une oreille distraite, les propos de cet homme devant.

«- ... qui nous apprendra sur vos vrais valeurs à devenir membre de notre clan.»

Deux étrangers se placèrent de chaque côté de moi, alors que le "maître" des lieux demandait à Dave de venir tout près. Dave obéit, me jetant un regard incertain. On m'enpoigna les bras, serré alors que j'aperçus une silouette se détacher du reste du groupe. Elle portait une tunique rouge, donc elle était encore Iräkïne. Je portai toute mon attention sur cette personne dont je ne vis pas le visage. Je la vis, discrètement, tirai sa lame que j'entendis frotter sur l'étui. J'eus un frisson d'effroi, alors que la voix de l'homme raisonna de nouveau:

«- Cependant, les règles ont été contourné et pour ça, vous devrez d'abord payer.»

Il avait rugit ces mots. Et je vis tout de suite l'Iräkïn retirer sa lame et l'enfoncer dans l'abdomen de Dave. Je criai, me débâtit, mais on me poussa tout de suite dans le trou et je n'eus connaissance de rien, sauf des mots qui résonnèrent contre les parois du cratère. Est-ce que Dave était mort? Est-ce que moi je l'étais ou plutôt allais-je l'être. Je me souviens être entrée en contact avec un liquide brûlant. J'avais l'impression de recevoir à nouveau la marque de mon maître, mais la douleur 100 fois pire. Je criai, me tordais, sans parvenir à quoique ce soit. Se sentis que mon intérieur bougeait. Je sentis que je changeais. Puis plus rien. Le noir total. Ce n'est que beaucoup plus tard que je repris connaissance. Je me retrouvais... Hm... Je ne sais pas où j'étais. Tout était sombre et peu invitant. J'avançai dans le noir, me sentant doucement monter. Étais-je sur une pente? Je n'aurais pu le dire. Mais je continuai mon ascension jusqu'à enfin trouver la lumière. À ma plus grande surprise, je me vis sortir de terre. En apercevant cela, je m'empressai de quittai le sol et m'enfonçai dans le mur que je traversai sans mal pour me retrouver dans une autre pièce. Là, se trouvait des gens qui me dévisagèrent étrangement. Heureusement, une bonne samaritaine vint à mon secours et m'enveloppa dans une couverture de laine chaude. C'est seulement là que je réalisai que j'étais nue comme un vers.

«- Bienvenu parmi nous, mademoiselle Lang, me souhaita-t-elle gentiment.»

Cette femme, dont le nom m'échappe, me conduisit jusqu'à une chambre où elle m'expliqua que je trouverais tout ce dont j'aurais besoin. Je fus à nouveau plongé dans l'obscurité. Je tentai de trouver quelque chose pour m'aider à voir dans le noir, sans succès. Aussi étonnant que cela puisse être, bientôt, la clarté m'envahit. Je tentai de trouver la source de cette lumière, mais je ne trouvai pas.

«- C'est une autre capacité qu'on les Ombres, m'annonça une voix derrière moi

J'avais reconnu la voix de Dave. Je m'étais vite retournai, lui faisant face. Il était différent. Son teint était pâle, ses yeux éteins. Je voulu m'approchai de lui, aller le serrer dans mes bras, mais chaque pas que je faisais dans sa direction, il reculait. Une larme ruissela sur ma joue, pourquoi me fuyait-il? Ne m'aimait-il pas?

«- Dave...
- Je dois partir. Ma dernière velonté a été de te parler une dernière fois. T'expliquer.
- Tu m'avais dit de te faire confiance.
- Je suis désolé, Gina. Je me suis trompé cette fois.
- J'ai besoin de toi, Dave. Notre enfant aura besoin de toi... pleurais-je.
- Il n'y a plus d'enfant. Ils m'ont sommé de partir, au risque de te perdre toi et moi par la même occasion.»

Je refusai d'en entendre plus. D'abord il m'annonçait que j'avais perdu l'enfant qui aurait du être en moi. Je compris tout de suite que c'était cette transformation qui avait mit fin à cette nouvelle grossesse. Mais ce n'était pas le pire. Le pire fut qu'on voulait me séparer de mon amour. Les larmes coulèrent sans retenu sur mes joues rougies. J'aurais tant voulu une dernière caresse au moins. Un dernier baiser. Ou encore, un dernier je t'aime. Mais rien ne vint. Il me souhaita bonne chance et longue vie. Puis il avait disparut, comme aspirer par la terre. Je tombai à genoux par terre, resserrant la couverture autour de mon corps. Voilà ce que provoque un amour entre maître et apprenti.

|| Aujourd'hui ||

Nous sommes en 2010. Il y a maintenant, exactement, 4 ans que je fais partie de cette communauté. Je pratique encore mon métier de mannequin, au niveau professionnel. Avec l'ouragan d'émotion qui m'a traversé ces dernières années, tous les plus grands photographes avaient finit par m'aimer. Je savais faire ce que d'autre n'était pas capable. J'ai quitter la maison de ma mère, à son plus grand désespoir, pour m'installer dans la chambre qu'on m'avait offert au manoir sous terrain. Évidemment, ces lieux ne me rappelleront jamais de beaux souvenir, mais c'est grâce à ça que j'ai finit par former une carapace autour de mon cœur. Je ne suis pas nécessairement méchante, car je dois tenir ma couverture. Je suis toujours à la recherche d'un élève à qui je pourrai transmettre mes connaissances. Un élève dont je ne pourrai jamais tombé amoureuse, au risque de perdre la vie et donc faire perdre la meilleure personne de ce monde. Bref. Je suis la femme que je suis devenu et je ne suis pas prête à changer. Cependant, je suis prête à bataille qui se prépare!

|| END or... the bEGINNING ||
Revenir en haut Aller en bas
 
|| Gina Lang
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» || Compte en Banque de Gina Lang

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mythe ou Réalité? :: Avant Propos :: Fiches de Présentation :: »Fiches Validées«-
Sauter vers: